Le deuil
Grand mot, mot valise, mot tristement gros. L'oeil de la séparation, l'histoire des au revoir, la quête d'un réconfort...
L''expérience m'enroule dans une compréhension différente du deuil. La mort fait partie de la vie alors vivre..."ça pique". Ses épines amères écorchent le cœur à vif, alors oui, vivre..." ça brûle". Ses souffrances chauffent le corps à petit feu dans un bouillon de douleurs saines qui s’anesthésient avec le temps…
Vient alors le deuil avec sa blouse blanche. Il veut nous soigner en nous aidant à contempler de la couleur quand le silence a fait preuve d'obscurité pendant un bon moment. Une de ses actions est de se rassembler pour mieux exister.
S’entourer de proches comme une prescription qui apporte bien plus que quelques pleurs. L’unité qui s'installe autour de celui ou celle qui nous manque rempli les cœurs.
Les pensées cohabitent, les regards se touchent, l'amour prend place et rend hommage à un être qui laisse déambuler son âme qui nous protège dans cette vie tumultueuse parce que vivre…«ça fait du bien ». à ma tante Ricardina, et à tous ses êtres qui nous manque.
LH. 12/01/2017